GOUVERNER AVEC LA MODERATION

Un pays est comparable à un grand paquebot qui navigue sur des flots inconnus.
Les passagers ne peuvent pas quitter le bateau, et l'équipage n'a pas l'envie d'expulser un grand nombre de passagers dans des chaloupes de sauvetage, expédiés à l'inconnu vers un sort fatalement tragique. Les passagers doivent impérativement se supporter entre eux, malgré leurs problèmes de promiscuité, leurs problèmes de santé différents, et leurs objectifs de vie divergents. Toutes les générations sont présentes dans le même bateau.
Les membres d'équipage fonctionnaires sont répartis entre la soute et le poste de pilotage. Il existe un système d'information bidirectionnel entre la soute et le poste de pilotage.
Les commandants de bords ont embarqués les passagers vers une destination proposée parmi les seules routes possibles selon les experts, et la destination est sélectionnée par les clients embarqués.
Des tempêtes sont rencontrées en route, externes à la volonté des passagers et des pilotes, mais le personnel compétent fait face.
En cours de route, des changements d'itinéraires sont possibles (alternatives de routes), mais le commandant de bord ne doit pas changer tous les jours de cap, au risque de briser le bateau sur les écueils. Le commandant de bord est sélectionné parmi ses pairs expérimentés pour sa compétence et sa modération.
Un pays doit être gouverné avec modération, car il doit prendre en compte :
La diversité des problèmes de la population (antagonismes)
L'histoire du peuple. On ne doit pas tout changer du jour au lendemain. De nombreux dégâts ont été récoltés à chaque révolution. Une évolution progressive est meilleure pour la santé du peuple.
Je milite pour le gouvernement avec modération, mais avec des progressions dans chaque domaine, compatible avec le financement disponible.