mercredi 28 novembre 2018

MODIFIER NOTRE PARADIGME PRODUCTIF

Depuis 20 ans, la loi des 35 heures de travail par semaine, et son application concrète par les entreprises, a figé notre paradigme productif : le partage du stock d'heures travaillées entre le maximum de travailleurs mal payés.
Mais il existe une alternative pour lutter contre le chômage de masse : accroître le volume global d'heures travaillées.
Comment : en ayant des entreprises plus profitables, qui réinvestissent leurs bénéfices dans la production et la valorisation corrélative des entreprises, plutôt qu'en distribuant des bénéfices aux actionnaires pour leurs plaisirs hédonistes et égoïstes. Pour cela, il faut un avantage fiscal très net au réinvestissement des bénéfices.
Pour avoir de meilleurs salaires distribués notamment aux travailleurs pauvres, il faut qu'ils puissent travailler plus pour gagner plus (heures supplémentaires détaxés jusqu'à l'horaire hebdomadaire européen situé de mémoire à 46 heures/semaine).
On voit que la conjonction des mesures fiscales et réglementaires tourne l'économie des entreprises vers la production massive, selon la maxime qu'il vaut mieux se partager nombreux une grosse galette (l'argent), plutôt que de se disputer les miettes à quelques uns.

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