samedi 24 novembre 2018

TRAITER AVEC SERIEUX LE PROBLEME DE LA MISERE EN FRANCE

Je ne suis pas d'accord avec les manifestations focalisées sur le prix des essences, peut-être parce que mon salaire de cadre moyen me permet de payer.
Néanmoins, je suis touché par les nombreux exposés personnels de la misère des bas salaires.
Par conséquent, ce que je préconise, ce n'est pas forcément de reculer sur la fiscalité écologique des carburants, mais de proposer de nombreuses mesures d'accompagnement réalistes :
- Prime carburant pour les bas salaires
- Equipement vigoureux des infrastructures en pompe électrique pour viabiliser les voitures électriques basses consommatrices de carburant peu cher
- Augmenter la prime à la casse des vieux véhicules gourmands en carburant, pour substituer vers des voitures écologiques (électrique, hybride, basse cylindrées), ce qui favorise incidemment l'industrie automobile
- Prévoir un Etat général des impôts, comme le propose Nicolas Dupont Aignan https://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_Dupont-Aignan, afin de réfléchir 1. sur le niveau global de l'imposition, 2. sur la répartition des taxes (qui paye quoi)
- Prévoir des négociations salariales dans les entreprises pour relever les petits salaires là où c'est possible (problèmes de profitabilité)
- Trouver quelques interlocuteurs nationaux représentatifs des revendications des gilets jaunes, puis les recevoir par les préfets et enfin les ministres

Il faut traiter avec un sérieux scrupuleux le mouvement des gilets jaunes, symptomatique de la France des marges dans une misère relative

Rappel : étude des statistiques nationales de l'INSEE sur les revenus des ménages https://www.insee.fr/fr/statistiques/3549496?sommaire=3549502

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire