NIVEAU DES DEBATS DANS LES TELEVISIONS D'INFORMATION EN CONTINU

En 2021 en France, j'ai l'impression que le niveau des débats dans les télévisions en continu est devenu stratosphérique.
Les journalistes y débatent de tous les sujets de spécialité avec précision, mais les journalistes ont oublié les fondamentaux de la pédagogie :
On ne parle pas pour soi, pour produire une prestation de niveau universitaire, mais pour toucher un public large, pas Bac + 5 en Institut d'Etudes Politiques ... Les bons professeurs universitaires font un entrainement au niveau de leurs élèves, pas une compétition ou un championnat pour les meilleurs des élèves, ceux qui peuvent suivre uniquement.
Dégager quelques grandes idées fortes vaut mieux que gratter dans le détail des têtes trop pleines.
Je peux me tromper cependant : impression à partager et à confirmer.
Il s'git d'élargir le public (et donc les recettes publicitaires !)
Effort de cadrage : les débats ralentissent, on n'est plus sur un ring de boxe, la bonne foi et la bonne volonté des participants est démontrée, mais la syntaxe est difficile, les phrases sont complexes, les arguments trop élaborés pour toucher un public du niveau du lycée. Je connais le terrain, et j'estime que la télévision en continu doit viser le niveau du lycée, de vos adolescents, dans une démarche professorale du type lycée, pas universitaire spécialité institut d'études politiques (sciences politiques), sinon le public sera trop faible et la chaine de télévision restera sans rectettes publicitaires.
Si la compétence est indiscutable à la télévision 2021 en France, la pédagogie est mauvaise. Les communautés provinciales ont l'impression que des Martiens ont envahi la capitale : attention au danger politique de déconnexion du terrain.
Le grand public est excité jusqu'au sang en période électorale : la télévision serait mal inspirée de jouer au public ce spectacle de la déchirure affective nationale irréversible.