FINANCER LA CYBERSECURITE AU LIEU DE L'ARSENAL NUCLEAIRE

La France 2019 n'a pas poussé l'analyse des risques depuis la fin de la guerre froide USA/URSS et la chute du mur de Berlin en 1989.
Nous sommes toujours configuré en cas de conflit nucléaire de haute intensité avec la Chine, la Russie, (ou les USA), qui ne surviendra jamais cause de géopolitique économique et commerciale.
Il suffit alors seulement de dimensionner notre arsenal nucléaire pour dissuader de nouveaux entrants dans la technologie nucléaire militaire, Etats forcément débutants dans la gestion de cette force, voire aventureux ou belliqueux.
Par contre, il faut désormais surinvestir dans la cybersécurité (sécurité algorithmique), car toute notre société civile et militaire devient numérisée. Imaginez le choc qui nous attend en cas d'attaque hostile contre nos banques, notre énergie, notre eau, nos hôpitaux, nos entreprises. Même des virus informatiques ont un impact sur le parc mondial de micro-ordinateurs. Comme ces guerres ne sont pas déclarées officiellement par des Etats, nous ne pouvons qu'avoir des soupçons, et en aucun cas nous ne pourrons riposter avec le feu nucléaire sur une mégaville.
L'arsenal atomique, qui engloutit une partie majeure de nos financement militaires, devient comme la ligne Maginot en 1940 https://fr.wikipedia.org/wiki/Ligne_Maginot https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_la_ligne_Maginot:
La réponse à une forme de guerre dépassée, qui aveugle nos généraux et qui grève nos finances par gaspillage, en empêchant le développement d'autres armes et la mise à jour d'autres doctrines militaires. A méditer !
Remarque : en ce qui concerne l'informatique des entreprises, les ingénieurs ont déjà pensé à des répliques du système informatique hors ligne extérieure, sur le modèle des groupes électrogènes électriques qu'on trouve dans les centres commerciaux et les hôpitaux https://fr.wikipedia.org/wiki/Groupe_%C3%A9lectrog%C3%A8ne. Mais il faut consentir au coût supplémentaire de l'archivage journalier et du matériel informatique redondant.