dimanche 1 octobre 2017

AUGMENTER LES MOYENS FINANCIERS DE LA POLICE NATIONALE

Notre budget protection est contraint, du aux déficits chronique du budget national.
Il s'agit quand même de rattraper rapidement le niveau dans le budget protection, en identifiant les menaces réelles, et en dénonçant les menaces fantasmées.
Le budget justice et le budget police doivent faire l'objet d'un rattrapage mise à niveau des infrastructures:
- construction de prisons aux normes récentes et décentes
- recrutement de juges et autres personnels juridiques pour accélérer les procédures
- mise en adéquation, en harmonie, des actes des policiers et des décisions de justice
- renouvellement du parc automobile des policiers. Choisir les constructeurs de voitures nationaux pour l'emploi
- armement et protection balistique des policiers. Allouer des heures d'entrainement au tir, et de formation aux interventions
- numérisation du travail des policiers et de la justice, dans le but de simplification et d'accélération du travail administratif. Permet de remettre du personnel policier sur le terrain
- amélioration du renseignement sur le territoire national, sous responsabilité de la police, afin de lutter contre le terrorisme
Le budget des armées fait partie du budget protection. Pour éviter les gaspillages financiers, il faut cerner la menace de guerre pour les 15 ans à venir.
- interventions de pacifications dans l'Afrique francophone (en dynamique d'expansion), à traiter avec un armement conventionnel d'armes de transport et de combat
- interventions en coalition au proche-orient et moyen-orient
- la diplomatie culturelle et économique doit nous protéger contre toute agression majeure sur notre territoire national, de la part de puissance au niveau de nous affronter
- les économies financières peuvent être faites sur le programme du système nucléaire, qui nous protège contre une menace qui n'existe pas en ce moment. Dit autrement, ce ne sont pas les bombes atomiques qui nous protègent contre les voitures bélier qui foncent sur la foule, ni contre les attaques au couteau envers les femmes, ni contre les attaques au fusil mitrailleur contre les lieux touristiques, ni contre les attaques suicide à l'explosif dans des lieux symboliques de la République et dans des évènements publics très médiatisés. Ce sont des enquêtes de polices sur le terrain, des filatures, des écoutes téléphoniques ciblées et la supervision des courriels électroniques ciblés et autre moyen de télécommunication moderne SMS, MMS, forum électronique, réseaux sociaux type Facebook ET tous les autres (sous contrôle d'une enquête ciblée sur des suspects), la surveillance globale des sites internet, qui résoudront le problème des attaques terroristes.
En conclusion, les économies qui peuvent être faites dans les programmes nucléaires peuvent abonder avantageusement la remise à niveau de la police nationale.
En contrepartie de la diminution du budget des armées sur les systèmes atomiques, les armées pourraient être soulagées très largement en effectif mobilisé et en budget de déploiement sur l'opération Sentinelle, qui devrait se concentrer (et même augmenter) sur les villes phares médiatiques (quelques grandes villes mondialisées), les lieux de foule touristique, et les évènements publics festifs très médiatisés. En effet, les terroristes cherchent à marquer l'opinion publique, en mourant en héros médiatisés pour leur cause, donc dans des lieux proches du pouvoir et des média, pas dans des endroits reculés anonymes. La police formée et équipée prendra le relais avec ses propres méthodes, différentes des patrouilles permanentes, dans sur le reste du territoire, moins sensible. En effet, il s'agit de changer d'opération avec la police : d'une intervention de maîtrise d'attentat en cours, vers des enquêtes de prévention de crime de masse. Le scenario type à déjouer par les enquêtes de police, est qu'un groupe d'individus se radicalise progressivement dans les quartiers difficiles d'une ville moyenne et banale, puis monte à la capitale ou à la métropole régionale pour exprimer son méfait au yeux du plus grand nombre. Exemple de l'attentat sur les célèbres allées Ramblas de Barcelone en 2017
En conclusion, après avoir essuyé une série d'attentats sur notre territoire, nous avons compris par l'analyse des récurrences opératoires qu'un attentat islamiste n'est pas du tout aléatoire, mais obéit à des régularités mathématiques (recrutement, profil, mode opératoire, cibles, issue). La menace est identifiée et caractérisée, mais pas encore sous contrôle. En conséquence de quoi, nous pouvons focaliser nos moyens policiers de prévention d'une part, d'intervention d'autre part. Les militaires, habitués aux interventions armées, étaient venus épauler sur le territoire national les policiers pour contrer la menace inconnue des attentats. Désormais, les policiers sont correctement armés pour le choc, protégés par des gilets pare-balles de qualité militaire, entrainés au tir de précision. Les patrouilles de CRS (maintien de l'ordre) armés doivent progressivement remplacer les soldats de l'opération Sentinelle, les brigades de choc de la police sont taillées pour intervenir pour stopper un attentat, et surtout un travail de fond d'enquêtes de terrain, aboutissant sur l'ouverture d'enquête sur les suspects, déclenchant en particulier les écoutes de tous les systèmes de communication modernes doivent lever le doute ou amener à l'interpellation préventive des individus radicalisés. En effet, Le personnel militaire est formé pour le choc, mais la prévention sur le territoire national est mieux accomplie par la police (méthodes propres)

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