VETEMENTS ADAPTES

Le premier principe des vêtements, c’est d’être utile et agréable (à porter, à la vue). Les vêtements adaptés sont fonction du climat (humidité, chaleur, froid, vent, etc.).
La première caractéristique d’un peuple nomade, c’est de s’adapter rapidement aux nouveaux milieux (biosphère, sociétés humaines). Or Muhammad était un très bon nomade, et sa religion s’est diffusée immédiatement aux peuples nomades qui ont trouvé ses principes intéressants.
Je suis donc choqué lorsque je croise des musulmanes habillées en vêtement du désert sous des latitudes tempérées :
- choc logique : des vêtements utiles, seyants, gracieux dans l’espace désertique chaud sont enlaidissant (alourdissant) en France
- choc historique : un bon nomade s’adapte aux nouveaux lieux. S’il reste longtemps, il s’intègre (il acquiert de nouvelles compétences, tout en conservant un cœur de convictions inaliénables) mais ne s’assimile pas (refus du clonage de la population locale, sans enrichissement mutuel des populations).
- Erreur revendicatrice – provocatrice. Certes les vêtements sont toujours un signe de ralliement communautaire, mais ici le choc visuel est provocateur et nuit grandement à la bonne intégration des populations migrantes. Il s’agit d’une erreur tactique des chefs responsables de ces populations.
Un vêtement doit rester adapté au milieu (naturel, humain), pour garder sa fonction primaire d’utilité, et secondaire d’agrégation sociale.