CAPITALISER SUR LES BONNES CHOSES

Quand on fait un bilan sur sa vie, il faut capitaliser sur les bonnes choses, et oublier, enterrer les mauvaises choses.
En optimisation, on monte jusqu'où on peut arriver sur les montagnes, puis quand on atteint le col, on ne peut que redescendre plus ou moins brutalement. Il faut essayer de rester sur la ligne de crête sans retomber brutalement.
Autrement dit, pour remplir ses objectifs de vie, on ne peut pas monter à l'infini. Il arrive un stade de la démesure (hybris, ubris) où si l'on en veut trop, on s'écroule et on entraine son réseau dans la chute. Cà s'est souvent vu dans l'Histoire.
Proverbe français : les arbres ne grimpent pas jusqu'au ciel. En particulier, moi, j'ai rêvé trop haut ...
A titre d'exemple, malgré mes succès en écriture depuis 15 ans, j'ai décidé de rester dans ma province Occitanie dans mon village d'adoption. Je n'irai pas courrir les directions à la capitale. En effet :
- Je veux conserver ma famille intacte
- Je veux finir mon travail d'écriture, où je réussis bien
- Je n'ai pas une bonne santé
- Je prendrais des risques familiaux et professionnels à Paris
A 50 ans, je choisis le status quo (l'identique) plutôt que de tout remettre en jeu dans l'aventure. Au jeu de l'aventure, je pourrais gagner un peu au risque de perdre énormément.
Chacun, chacune, peut faire comme moi un bilan intermédiaire raisonné de sa vie.