L'ECONOMIE N'EST PAS DIABOLIQUE

Si Jésus Christ parle peu d'économie, à part pour dire "rendez à César ce qui est à César, à Dieu ce qui est à Dieu", ce qui reste d'actualité aujourd'hui, c'est que son oeuvre était philosophique mais non matérielle.
Il n'empêche, on ne peut bâtir aucune civilisation sans considérer l'aspect matériel, économique. L'économie n'a rien de diabolique, d'anti-dieu, seuls les abus sont condamnables. Il y a des économistes et des chefs d'entreprises très bons au sens chrétien, pour faire manger les familles, dont les enfants en état de faiblesse absolue dans ce domaine; Les philanthropes sont des personnalités exemplaires qui donnent une partie significative de leur fortune aux bonnes œuvres de leur temps de leur choix.
Tirer la société vers la misère généralisée est une perversion de la pensée.
Si l'on veut entretenir correctement des prêtres et prêtresses servants, bâtir des lieux de cultes et des monuments, servir de bonnes œuvres, les églises ont intérêt de s'appuyer sur un environnement économique solide. Les études du clergé dans le domaine économique restent encore largement en friches, à développer